LIFTING DES BRAS OU BRACHIOPLASTIE

Chez les patientes ayant subie une perte de poids importante par sleeve, bypass ou par régime, d’autres chirurgies sont souvent nécessaires pour traiter les excès de peau :

• Sein : lifting des seins ;
• Ventre : abdominoplastie ;
• Cuisse : lifting des cuisses (cruroplastie).

La chirurgie plastique des bras peut-être partiellement prise en charge par la Sécurité Sociale. Il faut cependant respecter des conditions précises :

• Avoir perdu une quantité importante de poids, soit par régime, soit par bypass ou sleeve ;
• Présenter un excès de peau à la face interne des bras.

Si ces critères sont réunis, le chirurgien esthétique rempli une entente préalable (demande de prise en charge) pour une chirurgie réparatrice de plastie brachiale. Le patient devra ensuite envoyer cette demande à la Sécurité Sociale.

Le médecin conseil de la Sécurité Sociale peut convoquer le patient pour évaluer s’il est bien éligible à la prise en charge.

Si c’est le cas, les frais de bloc opératoire et de séjour sont pris en charge par l’Assurance Maladie.

En revanche, les honoraires du chirurgien et de l’anesthésiste restent à la charge du patient.

Non, lorsqu’il existe un excédent de peau, la seule solution pour remettre en tension la peau du bras reste le lifting de bras.

La liposuccion seule permet de retrancher l’excès de graisse, mais pas l’excès de peau.

Le risque de seulement liposucer serait d’aggraver le problème cutané.

La cicatrice est placée sur la face interne du bras.

Elle part du coude jusqu’à l’aisselle.

Elle est placée de telle sorte à être invisible lorsque le bras est le long du corps, de face ou de dos.

Elle peut s’atténuer avec le temps, mais ne disparaît jamais.

Au cours de la chirurgie, le chirurgien plasticien peut utiliser un laser (Urgotouch) qui améliore la cicatrisation et limite l’inflammation post-opératoire. Ce laser à un surcoût. Il ne peut être appliqué qu’au cours de la chirurgie.