La cicatrisation en chirurgie esthétique est un paramètre fondamental du résultat opératoire et de la satisfaction des patients. Néanmoins, même si le chirurgien esthétique réalise la plus belle suture possible, une belle cicatrice n’est jamais garantie.
Pourquoi ? Et comment le laser UrgoTouch peut-il aider à obtenir un résultat satisfaisant ?
La qualité de la peau du patient et sa réaction vis-à-vis d’une cicatrice est le premier facteur déterminant la cicatrisation.
Autrement dit, certains patients ont une peau qui va très bien cicatriser, alors que d’autres auront une cicatrisation plus difficile.
Pour le moment, il n’existe pas de critères permettant de savoir à l’avance si un patient a une bonne capacité de cicatrisation ou pas.
Il existe cependant quelques indicateurs :
Certaines parties du corps cicatrisent moins bien que d’autres.
Par exemple, les cuisses (lifting des cuisses) ou bien les bras (lifting des bras) laissent souvent place à des cicatrices larges et inesthétiques car la tension appliquée au niveau de ces cicatrices est grande.
La cicatrisation du dos est également difficile, même pour l’exérèse de petites lésions de type naevus, kystes ou lipomes.
Les articulations sont également des parties qui cicatrisent mal. En effet, elles sont constamment mises à contribution par le mouvement.
Un bon chirurgien esthétique s’efforce toujours de pratiquer la plus belle suture. Le plus souvent une suture en deux plans est réalisée : plan profond par des points et plan superficiel par un surjet intradermique (technique consistant à fermer une plaie sans que n’apparaisse la suture en surface). Les fils résorbables sont largement utilisés, d’autant plus qu’ils sont enfouis dans la peau et limitent les soins post-opératoires.
Ces fils se dissipent entre 3 semaines et 3 mois.
Depuis quelques années, un laser permet d’améliorer le processus de cicatrisation. C’est le laser Urgotouch. Il est utilisé pendant la chirurgie et ne nécessite qu’une seule application.
Il est appliqué pendant que le patient est encore endormi au bloc opératoire. L’application du laser Urgotouch est donc totalement indolore.
Le principe : le laser chauffe la cicatrice à haute température à la fin de l’intervention. En se diffusant dans la peau, la chaleur générée par le laser UrgoTouch module le processus de réaction inflammatoire et favorise l’organisation du réseau des fibres de collagène. Cette technologie inhibe les protéines responsables d’une cascade inflammatoire au niveau de la cicatrice.
En bref, il stimule le processus cicatriciel dès la fin de l’opération chirurgicale et améliore le résultat cicatriciel.
À ce jour, c’est le seul traitement ayant fait preuve d’efficacité avec une étude scientifique à l’appui.
Traitement des cicatrices de lifting mammaire par le Dr Djian au bloc opératoire.
Le prix du traitement par laser Urgotouch au cours d’une intervention chirurgicale dépend avant tout de la longueur de la cicatrice.
En effet, pour appliquer le laser, le chirurgien esthétique commande un consommable dont la longueur est proportionnelle à la taille de la cicatrice.
À titre d’exemple, un traitement pour une abdominoplastie avec une grande cicatrice sera plus onéreux que pour le traitement d’une cicatrice de l’exérèse d’une petite tumeur cutanée.
Le chirurgien pourra vous recommander le traitement par laser pour toute intervention de chirurgie plastique ou de médecine esthétique.
Néanmoins, il sera fortement préconisé en cas de chirurgie laissant de grandes cicatrices :
Aspect d’une cicatrice à 1 mois traitée par laser Urgotouch:
Non, le laser Urgotouch est totalement indolore car il est appliqué sous anesthésie générale, pendant la chirurgie. Il ne nécessite aucun geste supplémentaire en postopératoire. Ce traitement agit en chauffant localement la cicatrice pour moduler la réaction inflammatoire et optimiser l’organisation du collagène. Il n’y a pas d’effet secondaire connu, ni de risque de brûlure ou de pigmentation si les précautions sont respectées
Non, il est impossible de prédire avec certitude l’évolution d’une cicatrice, car chaque peau réagit différemment, même pour une même intervention. Certains facteurs de risque peuvent alerter, comme des antécédents de cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes, un phototype foncé, le tabac, le diabète, ou encore la prise prolongée de corticoïdes. À l’inverse, une ancienne cicatrice fine, bien refermée, peut laisser supposer une meilleure qualité de cicatrisation, sans que cela soit garanti.
L’aspect final dépend également de la zone du corps opérée (dos, bras, articulations = zones à risque), du geste chirurgical, de la tension cutanée, mais aussi du respect des soins post-opératoires (pansements siliconés, hydratation, port de vêtements compressifs).
L’utilisation du laser Urgotouch pendant l’opération améliore significativement les résultats cicatriciels dès la phase initiale, en limitant la réaction inflammatoire.
Une cicatrice risque de s’élargir si elle est située dans une zone sous tension, comme les bras, les cuisses ou les articulations, où les mouvements répétés peuvent étirer la peau. Une mauvaise qualité de peau, un surpoids ou une reprise d’activité trop rapide augmentent ce risque. Le port de vêtements compressifs, le suivi des soins et l’arrêt du tabac limitent l’élargissement.
Non, le laser Urgotouch n’est pas systématique mais recommandé pour les interventions laissant de longues cicatrices visibles, comme l’abdominoplastie, le lifting mammaire ou le lifting des bras. Il peut aussi être proposé pour améliorer des zones à risque comme le dos ou les cuisses. Pour des incisions plus discrètes ou en zones peu exposées, le traitement n’est pas toujours nécessaire.
Oui, le Dr Jérémy Djian associe fréquemment le laser Urgotouch à d’autres soins cicatriciels pour optimiser le résultat esthétique. Le laser est appliqué au bloc opératoire, dès la fin de l’intervention, pour agir immédiatement sur la réaction inflammatoire. Ensuite, des crèmes réparatrices, des pansements siliconés ou des massages peuvent être prescrits, mais uniquement après la phase de cicatrisation primaire, selon l’évolution de la cicatrice. Le protocole est toujours personnalisé en fonction de la peau, de la zone opérée et du type de chirurgie.
Le Dr Jérémy Djian, est chirurgien esthétique, installé au 5 square Thiers, proche du rond point Victor Hugo, dans le 16ème arrondissement de Paris.
Il s’est formé à Paris et reste attaché à l’hôpital dans le prestigieux service du Pr Laurent Lantieri.
Bonjour puis-je faire le laser urgotouch à j+1 au lieu de J-J ?
Bonjour Madame,
Malheureusement non, la laser s'utilise pendant la chirurgie, c'est un laser chirurgical et non dermatologique,
Bien cordialement,
Dr Djian
Bonjour,
il faudrait vous examiner pour évaluer les possibilités,
néanmoins il y a toujours un risque à reprendre une cicatrice qui a déjà fait une chéloide
Bien a vous