La nymphoplastie, ou labioplastie, est une intervention chirurgicale parfaitement maîtrisée dont l’objectif est de réduire la taille des petites lèvres génitales ou de corriger des petites lèvres tombantes. C’est en quelque sorte un lifting des petites lèvres.
La nymphoplastie peut être pratiquée pour des raisons esthétiques, mais certaines femmes y ont recours pour des raisons fonctionnelles : inconfort, irritation, douleurs, sport…
L’opération se déroule sous anesthésie générale, le plus souvent en ambulatoire. Elle dure entre 30 min et 40 min et présente très peu de risques de complications opératoires.
Les premiers jours post-opératoires sont marqués par un gonflement (œdème), des douleurs, un léger saignement et parfois des ecchymoses. Les saignements peuvent durer quelques jours, l’œdème environ 15 jours et les ecchymoses entre 2 et 3 semaines. Une sensation de tiraillement peut également être ressentie. Ces symptômes sont normaux et éprouvés par une très grande majorité de patientes.
L’œdème est parfois asymétrique, mais ce n’est pas inquiétant. La vulve deviendra symétrique une fois l’œdème disparu.
Les douleurs peuvent être calmées par des antalgiques simples (paracétamol).
Les fils utilisés pour les sutures sont résorbables. Ils sont éliminés naturellement après environ 15 jours.
Le résultat final est visible 2 mois après la résorption de l’œdème. Les muqueuses cicatrisent très bien et les cicatrices sont le plus souvent invisibles après 6 mois.
Des consultations de suivi sont proposées à 4 semaines, 3 mois et 12 mois à distance de l’intervention.
La récupération totale dure environ 4 à 6 semaines.
Voici les délais moyens pour reprendre certaines activités :
Si vous ressentez des douleurs lors d’une activité physique ou d’un rapport sexuel, arrêtez immédiatement l’activité. Si les douleurs persistent plusieurs mois, il sera nécessaire de prendre rendez-vous avec votre chirurgien pour une consultation de contrôle.
La toilette intime doit être réalisée sans frotter après chaque passage aux toilettes, avec de l’eau et un savon intime sans parfum. La vulve doit ensuite être bien séchée, avec une serviette propre et douce. Il est conseillé de sécher la vulve par tapotements légers ou par pression, sans essuyer, pour ne pas tirer sur les points.
Il n’y a pas de pansement à faire.
Dans le cas où vous auriez des petits saignements dans les premiers jours, vous pouvez utiliser une protection intime. Sinon, aucune protection n’est nécessaire tant que vous portez des sous-vêtements propres en coton, changés quotidiennement.
Après une labiaplastie, il est commun de ressentir des douleurs légères à modérées. Elles pourront être traitées par des antalgiques classiques, de type paracétamol.
Un gonflement temporaire (œdème) est observé pendant 15 jours.
Des saignements légers peuvent survenir les premiers jours et des ecchymoses peuvent persister 2 à 3 semaines.
De nombreuses patientes ressentent une gêne à la marche dans les premiers jours, notamment à cause des fils de suture.
Il est également possible de ressentir des troubles de la sensibilité au niveau des petites lèvres.
Les complications suite à une nymphoplastie sont rares. Parmi les potentiels risques, on retrouve :
Si vous ressentez une douleur importante et résistante aux calmants au niveau de la cicatrice, contactez votre chirurgien le plus rapidement possible.
Avant l’intervention, vous pouvez préparer votre convalescence post-nymphoplastie en allant acheter :
Les patientes sont généralement très satisfaites de leur nymphoplastie. Selon une étude, 95 % se sont déclarés satisfaites à 6 mois et 84 % « extrêmement » satisfaites. La gêne fonctionnelle s’est améliorée chez 94 % à 6 mois et 90 % ont ressenti une amélioration de la gêne esthétique.
Toutefois, un accompagnement psychologique peut être utile en cas d’insatisfaction ou d’inquiétudes post-opératoires.
Pour préserver les points de suture et les cicatrices récents, il est nécessaire de restreindre certaines activités :
La période de convalescence après une nymphoplastie varie d’une patiente à l’autre, mais il est généralement conseillé d’attendre 6 à 8 semaines avant d’avoir à nouveau une activité sexuelle.
Ce temps est nécessaire pour permettre à la zone opérée de guérir totalement, ce qui est primordial pour réduire les risques de complications, notamment les infections ou les irritations.
Pendant ces quelques semaines, les petites lèvres vont retrouver leur finesse et leur souplesse, des caractéristiques indispensables à un rapport sexuel agréable.
La sensibilité normale de la vulve revient progressivement, pour retrouver son stade initial après environ 6 mois.
Sur le plan esthétique, la labiaplastie améliore l’apparence de la vulve. De fait, les patientes se sentent souvent plus confiantes et plus séduisantes vis-à-vis de leur(s) partenaire(s).
Il est recommandé de ne pas tomber enceinte au cours de la première année post-opératoire afin d’obtenir une stabilisation satisfaisante de la forme et du volume des petites lèvres.
À quoi ressembleront les cicatrices ?
Les cicatrices s’estompent au fil des semaines et sont quasiment invisibles après 6 mois.
Est-il normal de ressentir des tiraillements ?
Oui, durant les premières semaines, il est normal de ressentir une sensation de tiraillement. Si la sensation persiste après 3 semaines, il est conseillé de consulter votre chirurgien.
Quand faire un suivi post-opératoire ?
En règle générale, votre chirurgien vous proposera des consultations de suivi 4 semaines, 3 mois et 12 mois après l’intervention.
Peut-on voyager après une nymphoplastie ?
Oui, il est possible de voyager après 2 à 3 semaines en l’absence de complications.
Que faire en cas de démangeaisons ?
Si vous ressentez de fortes démangeaisons pendant plusieurs semaines, il est conseillé de prendre rendez-vous avec son chirurgien. Toutefois, il est normal de ressentir de légères démangeaisons les premières semaines, notamment à cause du processus cicatriciel.
Le Dr Jérémy Djian, est chirurgien esthétique, installé au 5 square Thiers, proche du rond point Victor Hugo, dans le 16ème arrondissement de Paris.
Il s’est formé à Paris et reste attaché à l’hôpital dans le prestigieux service du Pr Laurent Lantieri.
